Calm before the storm Ft. Savannah Gardner

Lorsque son téléphone vibre, Owen ouvre les yeux. Alarmé par ce petit bruit qu’il avait attendu une bonne partie de la journée, avant de s’endormir lâchement sur le sofa de son appartement. Encore lourdement engourdit, il tapote la table, cherchant a tâtons ledit appareil noir avant de s’en emparer. Impatient, il déverrouille son téléphone.  2 messages vocal en absence, et quatre texto. Owen fronce les soucils cherchant le nom tant attendu et le trouve rapidement. ‘’Super-Kiwi’’ Il glousse mais son amusement est de courte durés lorsqu’il réalise le dernier message qu’elle lui a envoyer. MINCE !!! Owen regarde sa montre, si Sav viens de se mettre en chemin, il ne lui reste pas plus de 20 minutes pour donner une prestance a son appartement. La panique s’étant emparé de lui, l’homme se redresse. Quittant finalement le divant rouge écarlate, sous le regard éberlué de Deck la golden retrievers se prélassant sur le sol. Dans l’appartement, une explosions semble avoir lieux. Des magasines de sport éparpillé sur la table du salon, jusqu’à la boite de pizza abandonner sur le comptoir de la cuisinette passant par le vieux linge sale éparpillé au sol. Owen déglutit. Ce n’est pourtant pas la première fois que la belle Brune se présente chez lui, a vrai dire, elle y vient régulièrement mais encore aujourd’hui, l’homme est toujours aussi perturbé. Comme un adolescent attendant une jolie fille, affrontant la crise du la chambre en désordres. Il avait l’habitude de ranger son appartement, ou du moins il s’en souciait moins avant. Quand personnes sauf sa terrible famille venait y faire évasions. Les filles. Il ne les amenait que très très rarement chez lui. Moins difficile de s’en débarrasser le matin, quand il vous suffit de vous-même, prendre la poudre d’escampette. Un sourire se glissa sur les lèvres d’Owen repensant a ce premier matin, ou une tasse de café entre les mains, il avait passer de très longues minutes a observé le corps de Savannah dans son lit. Profondément endormie, il l’avait trouver si belle, si divinement parfaite. Sans comprendre, il c’était contenter de rester là en silence, soulager de la voir chez lui, dans son lit et ce même si l’aube venait filtré au travers des volet entrouvert.  De retour sur terre, Owen glapit regardant à nouveau sa montre. Bordel ! Aurait-il suffisamment de temps ? Comme un éclair, largement surexcité. Il court ramassant tout le plus vite possible avant d’empoigner l’aspirateurs et de frotter le sol. Sans surprise, Deck visiblement toujours autant horrifier par la machine du diable, s’enfuit a toute jambes, en direction de la chambres. Lorsqu’enfin, le sol brille, Owen range l’aspirateur, sa montre lui indique qu’il lui reste encore pas loin de cinq minutes, tout juste le temps de prendre une douche vivifiante. La douche est rapide, mais suffisamment bonne pour le calmer un peu. A peine sortit, il enfile un jean’s propres. Laissant ses cheveux trempés dégouliné allègrement  

Bien évidemment qu’il était paniqué. Sortant tout juste de la salle de bain, les coups inhabituellement rapides contre la porte d’entrer l’avait tout de suite alerté. Était-il arrivé quelques chose de grave à sa brune ? L’idée que Savannah puisse avoir été victime d’une agression ou d’un accident le foudroya, une inquiétude sourde l’écrasa, alors que perdu il ouvrit la porte sur la belle dame, chassant d’un coup les hypothèses les plus psychotique de l’homme. Lorsque leur regard s’entrechoquent, Owen ouvre la bouche, mais sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, Savannah le contourne, sous son air presque hébété. Un instant plus tôt, elle tambourinait à sa porte, l’instant suivant, la voici assises sur le sofa dans un calme olympien, Deck s’étant précipité auprès d’elle pour obtenir bisous et câlin. Un mauvais pressentiment le fit frissonner alors que doucement, Owen referma la porte derrière eux, avant de venir la rejoindre dans le salon, toujours aussi perplexe. Les yeux rivés sur cette femme pourtant si vive d’habitude et qui visiblement semble perdu dans la lune.

« Heu, salut »

Inquiet, Owen fronce les sourcils. Il a beau la regarder de haut en bas, elle ne semble ni blessé, ni quoi que ce soit d’autre. Pourtant quelques choses cloches, elle semble paniquer, perdu. Quelques choses doit la démanger mais quoi ? Un long frissons d’horreur le parcours. A son visage, il sait qu’une longue conversations risque de s’en suivre. Une de celle qui vous font regretter amèrement de ne pas avoir de guide d’emploi en toute circonstance, une de celle qui vous laisses parfois avec beaucoup plus d’interrogations que de réponses. Avec une grande douceur, et avec une grande hésitation, Owan s’approche, le visage défait par l’inquiétude, il s’assoit à côté de sav, lui attrapant les mains.

- Est-ce que tout va bien ? On dirais que tu a vu un fantôme !» lâche-t-il la voix lourde. «Et je ne parle même pas de l’inquiétude que j’ai eu quand je t’ai entendu tambouriné contre la porte comme tu l'a fait»

Il est tendu et angoissé. Cherchant dans le visage de Sav le moindre détail qui pourrait lui donner un éclaircissement sur la situations présente.  C’est rare qu’elle affiche ce genre de tête et pour une fois, Owen a un peu l’impressions d’être désarmés. Comme coincé au pied d’un mur.  Partager entre une envie puissante de l’embrasser et de la serrer tellement fort contre lui, et celle de sauter par la fenêtre. Il cherche, réfléchit au dernier évènement mais rien qui pourrait expliquer ce qu’il se trame ici-bas.

C’est souvent lorsque nous sommes dans l’attente que le temps semble prendre des proportions complètement disproportionnées. Assis sur le bout des fesses, les mains accrochées à celle de Savannah, Owen déglutit difficilement. L’inquiétude le teinte, quelques choses ne vas pas c’est une évidence et rapidement son cœur accélèrent.  Son regard se perd un peu, il l’examine a nouveau, a la recherche d’un détail qu’il aurait oublié, quelques choses qui pourrait le frapper mais peut importe l’angle sous lequel il l’observe, rien de choquant. Le long soupire de la jeune femme l’électrise, et c’est en fronçant les sourcils qu’il l’écoute déblatérer son excuse pour sa soudaine, distraction.  Une mauvaise journée pouvait-elle expliquer qu’elle tambourine a la porte s’en même s’en rendre compte ? Qu’elle soit presque aussi surprise que lui et que pire, elle lui affiche une tête qui ne présumait strictement rien de bon? Perdu dans ses propres songes, la bouche d’Owen tiqua. La belle brune ne lui mentirait quand même pas sur quelques choses d’important non ? A peine rassuré, il l’observa sans broncher, s’installer plus confortablement dans le canapé. C’était peut-être quelques choses d’en l’air, un peu comme l’odeur de la pluie qui se fait attendre, tout juste avant une tempête, mais Owen se tendit, se léchant nerveusement les lèvres à répétitions. Cette pseudo-ambiance ne lui semblait tout sauf naturelle, et même s’il avait tendance a voir arriver les choses seulement quand elle lui éclatait au visage, il avait bien conscience qu’il y avait anguille sous roche. Évitant de froncé les sourcils, pour ne pas laisser croire a sa belle amie qu’il mettait en doute ses explications, Owen porta un regard rapide a sa chienne avant de revenir sur Sav qui perdu dans ses réflexions c’était remise a parlé.

« C’est drôle. Parfois, chez moi, alors que je rentre du travail, je me pose parfois dans le canapé, les yeux rivés sur les autres immeubles de la ville. Je me demande qu’elle serait ma vie si je n’avais changé ne serait-ce qu’une seule chose. Serais-je mariée ? Aurais-je des enfants ? Une grande maison ? Un jardin et une balançoire ? Ou alors serais-je quand même une femme célibataire de 38 ans, vivant seule avec pour seule compagnie son chien ? ».

S’il s’attendait à ça ! La surprise l’attrapa de court et il se félicita intérieurement de ne pas avoir pris une gorgé d’eau a ce moment-là. Sans quoi, il se serait soit, étouffé avec, soit il l’aurait recraché par terre, arrosant la pauvre et innocente petite Deck.  L’orage dans sa tête grogna avec une telle force qu’il hoqueta, les yeux écarquillés comme des secoupe. Si elle avait changé une seule chose serait-elle mariée présentement ? Aurait-elle des enfants ? L’image de Sav au milieu d’un jardin fleurit, poussant dans une jolie balançoire de bébé, un minuscule petit être humain bien assis et gazouillant, lui arracha un frisson. C’est vrai qu’il avait été surpris, lorsqu’il avait constaté l’absence d’alliance a son doigt. Existait-il une fille plus romantique que Savannah Gardner ? Il en doutait. Ça avait toujours été évident même. Sav avait toujours été du genre à attendre son prince charmant. Owen lui, n’avait rien d’un prince. Les princes c’était trop ennuyant, trop miel. Les princes, eux,  se marient jeune, un peu comme Adam… L’imagine d’Adam en collant lui arracha un faible sourire. Ouais, forcément les Prince charmants ont une date d’expirations. Comme les mariages et tout le bataclan. Ce qu’Owen avait toujours fuit. Forcément il avait eu des petite copines, mais dès qu’elles ouvraient la bouche pour parler de mariage ou d’enfant…Le tableau prenait une teinte beaucoup plus sombre. A quoi bon faire un enfant à une femme qu’on quittera ensuite ? A quoi bon condamné un petit être a vivre perdu entre deux maison. Les muscles tendu, Owen avala difficilement. Non, il n’était pas un prince, c’était évident, ça claquait aux yeux. Et dans leur compte de fée complètement déjanté… il était plutôt le Dragon. Le grand méchant Dragon. Sauf qu’au lieux de protéger la princesse du prince, il avait fait l’inverse. Protégé le prince de la vilaine princesse…En profitant pour tourmenter la jolie sorcière à chaque occasion.  Le dragon et la sorcière, ça c’était un truc qui lui avait toujours bien plu. Mais Savannah. Même en petite sorcière, avait toujours espéré le grand amour et ça Owen l’avait toujours su.

- Kiwi… Tu parle comme si t’a vie était terminé.» Souffle Owen sortant enfin de ses réflexions «Et rassure-moi, tu ne vas pas mourir demain ?»

Doit-il chercher a la faire rire, ou doit-il chercher un moyens de la rassurer. Il ne sait pas, ne comprends pas forcément. Bien évidemment a une époque il était passer par là. Furieux et en colère d’avoir vu tout ses projets d’avenir prendre le bord de la poubelle, mais a quoi bon se faire du mal ainsi inutilement.

- Et puis, ça pourrait être pire. On pourrait avoir choisi des chats comme compagnon de célibat» essaye-t-il avec une moue taquine, cherchant a la détendre un peu.