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Sujet: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:07~ | |
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- Psycho 1.01 - (What's on your mind)
Hola let's do this ! Ce sujet n'a pas pour objectif de faire de vous les psychologues de demain. Il s'agit simplement d'une aide pour rendre vos personnages plus réalistes en particulier si vous vous aventurez vers des personnages ayant des addictions, des troubles alimentaires, des troubles psy,...
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:09~ | |
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- Troubles alimentaires- (eating disorder)
Lorsqu'on parle de trouble du comportement alimentaire on pense souvent à l'anorexie ou à la boulimie mais il en existe d'autres.
≡Quelques chiffres : -On considère qu'au moins 30 million d'américains souffrent de trouble alimentaire. -Toute les 62 minutes une personne meurt de trouble alimentaire. -Les personnes meurent plus de trouble alimentaire que de n'importe quelle autre pathologie psychiatrique. -16% des personnes transgenre souffrent de trouble alimentaire.
➽ Trouble alimentaire why ? Pendant longtemps les médecins ont considérés les troubles alimentaires comme une phobie. Ils ont considérés que les personnes avaient peur de grossir. Aujourd'hui on commence à l'envisager comme une addiction. Un trouble du comportement alimentaire est très difficiles à reconnaître. Il démarre souvent par un régime, parfois encouragé par l’entourage. Progressivement, une volonté obsessive de rester mince s’installe et les restrictions alimentaires se font de plus en plus importantes. Même s’il n’existe pas de perte de poids en général dans la boulimie et l’hyperphagie, c’est aussi la restriction et la mauvaise image de soi qui sont à l’origine des crises alimentaires. ≡Les troubles du comportement alimentaire sont des maladies complexes et multifactorielles, dont les origines sont à la fois biologiques, psychologiques, sociales et environnementales. ≡Certains traits de personnalité, comme le perfectionnisme, le besoin de contrôle, la faible estime de soi, sont fréquemment retrouvés chez les personnes souffrant de trouble alimentaire. Des traumatismes ou des événements difficiles à vivre peuvent déclencher le trouble ou l’aggraver. ≡ Les troubles alimentaires sont fréquemment associés à d’autres troubles de comme la dépression, des troubles anxieux, des troubles obsessionnels compulsifs, l’abus de substances (drogues, alcool) ou encore des troubles de la personnalité. Les personnes ont une capacité à réguler leurs émotions altérée. Le comportement alimentaire est souvent un moyen de « gérer » des émotions, comme le stress, l’anxiété, la pression. Le comportement procure un sentiment de confort, de soulagement, même s’il est parfois associé à une forte culpabilité. ➽ L'anorexie L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui touche 1 à 2% des femmes. Cette maladie concerne essentiellement les jeunes femmes de 12 à 25 ans, mais peut apparaître dès l’âge de 9 ou 10 ans. Un anorexique sur 10 est un homme. Les personnes souffrant de ce trouble alimentaire sont obsédés par leur poids, au point parfois de se peser plusieurs fois par jours, de compter le nombre de calories ingérées. Pour elles, sauter un repas peut être vu comme une victoire. Un engrenage se met en place, le corps s'habitue à être sous alimenté. Les conséquences peuvent être très grave : anémie, carence, os qui deviennent poreux, perte des cheveux, perte des dents, perturbation du rythme cardiaque, S'alimenter devient alors un calvaire pas juste psychologique mais physique : les organes ne peuvent plus digérer un repas complet. ≡Signes à ne pas négliger : -Une perte de poids excessive -Une pratique importante d’exercices physiques -Un évitement des repas avec les autres -Le rejet systématique de certains aliments -Le contrôle du poids des aliments -Un isolement et un repli sur soi -Une déformation de l’image corporelle : « je suis affreux(se), laid(e), gros(se)… » ➽ La boulimie La boulimie, un trouble des conduites alimentaires, est caractérisée par un rapport pathologique à la nourriture, se manifestant par des ingestions excessives d'aliments (allant jusqu'à l'inconfort gastrique), de façon répétitive et durable. La crise de boulimie se caractérise par une augmentation pathologique du besoin de nourriture, sans nécessairement ressentir la faim. Elle est la plupart du temps suivie par un sentiment très fort de colère ou de dégoût de soi (notamment dans le cas d'une boulimie vomitive). L'individu boulimique peut avoir recours à certains actes en vue de stabiliser son poids, tels que la provocation du vomissement, l'utilisation inappropriée de laxatifs et/ou de diurétiques, la pratique excessive de sport et une restriction alimentaire très sévère. On associe souvent la boulimie aux vomissements bien qu'ils ne soient pas systématiques. Ces actes ont pour principal objectif de réduire au maximum la quantité de calories ingérées lors de la crise de boulimie. Bien que la personne boulimique croit réussir à éliminer toutes ces calories, ce n'est bien souvent pas le cas et, en général, les crises s'accompagnent d'une prise de poids plus ou moins importante. Là encore les risques sur la santé sont important : carences alimentaires, diabètes, cholestérol, perte des dents (notamment en cas de vomissements), problèmes cardiaques et rénaux, ... ≡Signes à ne pas négliger : -Des variations de poids importantes -Un engouement pour les aliments salés, sucrés ou caloriques -Des marques sur les mains qui témoignent des vomissements à répétition -Une précipitation au toilettes après les repas -Des propos omniprésents sur l’apparence physique -Une anxiété et des changements d’humeur -Une dévalorisation de soi -Un repli et un isolement. ➽ Autres troubles alimentaires et trouble alimentaire non spécifié ≡Le trouble des conduites alimentaires non spécifié (OFSED) est un diagnostic du DSM-V (la bible des psy) qui prend en compte les troubles des conduites alimentaires dont la sévérité clinique des symptômes ne concordent pas avec les diagnostics d'anorexie mentale, de boulimie. -L’individu de sexe féminin présente tous les symptômes de l'anorexie mentale mais a toujours ses règles. -L'individu présente tous les symptômes de l'anorexie mentale, mais continue, malgré une perte de poids conséquente, à avoir un poids normal. -L'individu présente tous les symptômes de la boulimie, mais la fréquence de ses cycles d'ingurgitation/régurgitation est limitée. -L'individu présente des comportements compensatoires après avoir ingéré une quantité réduite de nourriture. -L'individu a, à répétition, mâché ou recraché sa nourriture. -L'individu présente des phases d'hyperphagie boulimique sans se faire vomir après. ≡PICA : Le pica est un trouble du comportement alimentaire caractérisé par l'ingestion durable (plus d'un mois) de substances non nutritives et non comestibles : terre, craie, sable, papier, plastique, céruse, cendre de cigarette, etc. Son nom vient du latin pica, la pie, cet oiseau étant réputé pour avoir ce comportement. Ce comportement est souvent associé à un autisme sévère ou à une schizophrénie.
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:12~ | |
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- Personnalités névrotiques- (Névroses)
Hola les amis aujourd'hui on va parler des personnalités névrotiques. Un peu abstrait ? On va essayer de rendre ça clair. Les caractéristiques de la structure névrotique : Le sujet est dans la réalité. Il a conscience de son état et de ses difficultés. Le sentiment de culpabilité est présent. Le complexe d’œdipe est effectué = loi opérante Prise en compte des interdits. La notion de frustration est intégrée Si on résume une personne névrotique est une personne qui fait la différence entre ce qui est réelle et ce qui ne l'est pas. Elle est capable de se rendre compte quand quelque chose ne vas pas. Elle est capable de ressentir de la culpabilité quand elle a fait quelque chose de mal ou pas d'ailleurs. Elle est capable d'accepter qu'on lui disse non. J'allais faire une blague mais je ne veux pas être accusé de misandrie Bref tout va bien pour ce type de personnes jusqu'à ce qu'ils se passent quelque chose de traumatisant, qu'elle fasse un burn out, qu'elle soit confronté à quelque chose de difficile. A ce moment là elle peut "décompenser" : ne plus savoir comment faire face et des symptômes apparaîtront. Vous me suivez toujours ? Cette personne tout à fait lambda qui va rencontrer une situation difficile peut développer différents symptômes. Il y a 3 types de personnalités dans la structures névrotiques. Concrètement la personne peut devenir "hystérique", "phobique" ou développer une névrose obsessionnelle (TOC).
➽ L'hystérie La personne peut développer un symptômes ou plusieurs. Ce n'est pas problématique tant que la personne ne s'en plaint pas. ≡Dramatisations ( pleurs faciles, joie trop bruyante) ≡Érotisation de la relation (une personne peut se mettre à draguer tout ce qui bouge) ≡Mythomanie, mensonges ≡Égocentrisme, dépendance affective, hypersensibilité ≡Troubles majeurs de la sexualité (crainte, frigidité, impuissance, éjaculation prématurée). ≡Syndrome de conversion ( une personne peut se convaincre qu'elle est malade et développer des symptômes) ➽ La phobie Il ne s'agit pas d'une peur. Il s'agit d'une peur intense irraisonnée, incontrôlable et disproportionnée. La personne confronté à sa peur ressent une angoisse, et des symptômes physiques : sueurs froides, palpitation,... ≡Quelques exemples : -La claustrophobie : la peur d'être enfermé, de se retrouver dans un espace clos -L'agoraphobie : la peur de la foule, ça peut aller jusqu'à la peur de sortir de chez soi. -L'aérophobie : la peur de prendre l'avion -L'hémophobie : la peur du sang La liste est longue et vous voyez de quoi on parle. J'aimerai toutefois développé une autre phobie : ≡La phobie ou l'anxiété sociale : Elle se développe souvent après l'adolescence et de nombreux jeunes adultes en souffre. Il s'agit de la peur de se retrouver dans des situations sociales telle que : -Téléphoner à quelqu'un -Manger en public -Utiliser les toilettes publics -Prendre la parole en public -Demander de l'aide à quelqu'un. -Rencontrer une nouvelle personne Ce n'est pas être timide ou être introverti. C'est vivre dans la peur en permanence parce qu'il est difficile d'éviter toute situation sociale. Cela a des conséquences graves sur l'estime de soi. La personne se sent incapable de faire ça, pas normal, nul. Cela peut conduire à de graves formes de dépressions. ➽ La névrose obsessive Il s'agit principalement des TOC : trouble obsessionnel compulsif. Il en existe là encore de nombreux : -Laver un aliment 10 fois avant de le manger -Faire le ménage 10 heures par jours -Vérifier 40 fois qu'on a fermé la porte avant de quitter la maison -Manger uniquement les dragibus rose ... C'est problématique parce que tant que la personne n'a pas fait tout ça elle ne va pas bien. Si elle ne le fait pas elle sera angoissée comme un phobique confronté à sa peur pourrait l'être. Les personnes qui ont ce types de personnalités sont souvent : -psychorigide -Très méticuleux -Économe -Ils évitent l'inconnu le hasard -Ils ont peur des erreurs, des fautes commises par distractions. Ce sont des personnes qui ont besoins de rituels pour les rassurer je grossis le trait mais si je nettoie 20 fois ma pomme avant de la manger ça ira mieux, rien ne pourra m'arriver. Encore une fois il n'y a pas de problème tant que la personne n'estime pas qu'il y a un problème. Votre personnage peut être toqué s'il assume son TOC ça ne regarde que lui !
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:14~ | |
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- Personnalité psychotiques- (psychoses)
Alright après les névroses, les psychoses.
Les psychoses regroupent généralement : la schizophrénie, la paranoïa, et le trouble bipolaire(= la psychose maniaco-dépressive)
≡Caractéristiques : Altération du contact avec la réalité : construction d’une autre réalité à laquelle le sujet adhère (délire), pour lui c’est la réalité. Trouble de l’identité : Pas conscience de son état, incapacité à se rendre compte qu’il est malade lorsqu’il décompense Non intégration du sentiment de culpabilité Difficulté, voir incapacité de prendre en compte les interdits Intolérance à la frustration
Concrètement lorsque la personne ne décompense pas elle ne montre pas de symptôme mais lorsqu'elle décompense elle peut ne plus être en contact avec la réalité. Elle peut ne pas se rendre compte qu'elle est malade : elle va bien c'est les autres qui ont un problèmes. Elle ne voit pas le problème avec ses actions puisqu'encore une fois elle est dans le vrai ce sont les autres qui sont dans le faux. Les interdits sont donc difficiles à respecter puisque peu légitimes dans l’état où se trouve la personne. Elle a également des difficultés à entendre qu'on puisse lui dire non parce qu'on ne la comprend pas.
➽ La schizophrénie La schizophrénie se développe en général après l'adolescence. On considère qu'1% de la population en souffre. Il s'agit d'une maladie chronique. On ne guérit pas de la maladie mais on peut apprendre à vivre avec et avoir une vie "normale" avec le traitement adapté. Au niveau des symptômes il en existe trois types : positifs, négatifs, désorganisés. La personne n'a pas que des symptômes positifs ou que des symptômes négatifs. Elle a en général un joyeux mixte des trois. ≡Symptômes positifs (ils sont en +, ils ne sont pas positifs parce qu'ils sont biens) : -Hallucination (elles peuvent provenir des 5 sens : auditives, visuelles, cénesthésiques, olfactives, gustatives) -Discours délirants (souvent de persécution, mais ça peut des discours de grandeurs du genre "je suis dieu", "je suis un agent secret". Ils peuvent avoir le sentiment que la télé leur parle et qu'ils sont les seuls à comprendre les messages cachés qu'elle envoie,... -Agitation ≡Symptômes négatifs (ils sont en -) -Apathie : perte de la motivation -Émoussements : réponses affectives inadéquates. Ils ne sont plus capables à avoir de relation normale, d'avoir des réponses adaptés. -Retrait social ≡Symptômes désorganisés : -Confusion -Incohérence -Passer d'un sujet à un autre sans logique. La personne n'est plus capable d'avoir des conversations normales. Elle n'est plus capable de penser de manières cohérentes. ➽ Les troubles bipolaires ou maniaco-dépressif On considère que 2% de la population en souffre. C'est une maladie difficile à diagnostiquer. La personne passe par des épisodes de dépressions intenses (mélancolies) et des épisodes maniaques. Le problème est qu'ils consultent en générale uniquement lorsqu'ils sont dans une phase dépressive et sont donc traités comme telles. Il faut en général plus de 10 ans pour que la maladie soit diagnostiqués. ≡Phase dépressive : Il s'agit de la pire forme de dépression : la mélancolie -Les personnes n'arrivent plus à se lever, à sortir de leur lit, à faire la moindre activités. Tout est trop dur. -Ils ont des troubles du sommeil : soit ils dorment toute la journée soit ils ont des terribles insomnies. -Ils ont des sentiments persistants de tristesse, d'anxiété, de culpabilité, de colère, d'isolement ou de désespoir. -Des troubles de la concentration. -Vivre devient difficile et le risque de violence auto-agressif est élevé : suicide ou automutilation. ≡Phase maniaque : Dans cette phase ils deviennent quelqu'un d'autres : -Désinhibition : Ils font des choses qui ne feraient jamais : avoir des relations sexuelles avec un inconnu, dans un lieux public, dépenser tout leur argent sur un coup de tête,... -Idées mégalomaniaque : Rien ne peut les arrêter ils sont les rois du monde. Ils peuvent créer n'importe quoi. Ils ont le sentiment d'être des génies,... -Euphorie: Ils ont le sentiment d'être heureux, de vivre leur vie à fond,... -Insomnie, hyperactivités -Discours incohérent,(parfois hallucinations). C'est comme si leur cerveau était en ébullition. Il fonctionne trop vite et ils passent d'une idée à l'autre sans aucune cohérence. Ils peuvent développer de la paranoïa. -Mise en danger des autres et d'eux mêmes : Ils n'ont peur de rien : Ils peuvent représenter un danger sur la route en roulant trop vite, se mettre à voler dans les magasins,... Il est important de comprendre que ce n'est pas : ils ont un problème en phase dépressif et sont heureux en phase maniaque. Ce n'est pas le cas. Ils sont malades dans les deux cas. Même s'ils ne se sentent malades que dans la phase dépressive et qu'ils ont l'impression de revivre en phase maniaque. Au début de la maladie la personne sera "normale" aura une phase dépressive pendant plusieurs semaines avant de redevenir "normale" pendant plusieurs mois puis dans avoir une autre ou d'avoir une phase maniaque pendant plusieurs semaines et ainsi de suite. Au fur et à mesure la période où la personne a l'air "normale" disparaît quasiment et la personne passe de la mélancolie à la manie en quelques jours. Avec un traitement la personne pourra vivre une vie "normale" le traitement permettra de réduire la violence de la dépression et de la manie pour avoir un comportement plus linéaire. Bien soigné, on ne remarquera même plus les phases. ➽ La paranoïa Contrairement à la schizophrénie les délires sont construits. La personne s'appuie sur la réalité pour créer son délire. Elle interprète la réalité. On retrouver principalement : le délire de jalousie, le délire d'interprétation, l'érotomanie (qui est l’illusion délirante d’être aimé en secret par une personne souvent socialement valorisée) ou le délire de revendication. ≡Délire de jalousie : Ça va être la personne qui va se persuader qu'on l'a trompe. Qui va regarder le téléphone de son conjoint ne rien trompé et se dire qu'il doit cacher un autre téléphone quelque part pour appeler sa maîtresse. Ça va être la personne qui va voir son partenaire sourire à quelqu'un d'autre et être convaincus qu'ils entretiennent une liaison. Ce n'est pas une vulgaire jalousie. La personne y croit dur comme fer. ≡Délire d'interprétation : -Il ne m'a pas dit bonjour ce matin : c'est qu'il me déteste. -Deux personnes parlent : Ils disent forcément du mal de moi. -Mon téléphone déconne : Je suis sur écoute. C'est mon concierge je l'ai vu rodé autour de mon appartement hier. Il n'en veut depuis que j'ai mal trié mes poubelles. Il me veut du mal. Ça peut aller loin. Les paranoïaques peuvent se sentir menacé et attaquer une personne sans raison évidente. Ces hallucinations sont différentes des schizophrènes. Il ne voit pas dieu ou des formes bizarres. Il part de la réalité pour se convaincre d'une idée. ≡Erotomanie : -La personne se convainc qu'une personne est amoureuse d'elle. Ce n'est pas un petit crush. La personne a croisé son regard, ou lui a sourit et ça y est l'érotomane est déjà en train de prévoir le mariage et le prénom des enfants. Elle s'imagine qu'ils sont secrètement en couple cela peut conduire à de la violence quand elle se rend compte qu'en fait non. ≡Délire de revendication : La personne a le sentiment d'avoir été lésé. On lui a fait dû mal un mal qu'elle entend réparé. Pour cela elle va multiplier les recours en justice, médiatiser l'affaire, faire appelle à des associations pour l'aider. Elle perd devant la justice c'est parce que son avocat l'a mal défendu alors elle va porter plainte contre lui. Elle ne lâchera rien peu importe ce que ça lui coûte. Elle a raison. Elle en est convaincu. C'est problématique parce que la personne vit mal. Elle se sent persécuté, lésé. Elle souffre et elle ne peut pas se convaincre ou être convaincue que ce n'est pas réel. Elle croit qu'on parle dans son dos par exemple, autant qu'elle croit que la terre est ronde. C'est donc une pathologie particulièrement difficile à traiter.
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:17~ | |
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- Autres personnalités- (états-limites et perversion )
Alors après avoir parlé des névroses et des psychoses, voilà un petit point sur les autres structures de personnalités. Les personnalités états-limites et les personnalités perverses sont deux types de personnalités distinctes du pôle intermédiaire (entre névrose et psychose)
➽ La personnalité états-limites ou borderline La personnalité états-limites peut se manifester de plusieurs façons, d'une personne à l'autre. Toutefois, on retrouve en général plusieurs des caractéristiques ci-dessous : La peur du rejet et de l'abandon Une instabilité de l'humeur Une difficulté à contrôler ses pulsions, ses actions, ses réactions Des relations interpersonnelles instables se traduisant par une alternance entre une idéalisation excessive puis de la haine Des difficulté avec l'intimité Une dissociation et une méfiance importante en présence de stress. Manque de repère identitaire, une instabilité de la notion du soi, Comportement à risque (addiction, trouble alimentaire, automutilation, tentative de suicide, prostitution,...) Sentiment de vide, un vide affectif qui est extrêmement angoissant Dépendance affective Difficulté à identifier et réguler ses émotions Dévalorisation, mauvaise image de soi Au niveau de la prévalence des personnalités borderline dans la population générale celle-ci est de 2%. On retrouve un risque de décès par suicide de 9 à 10%. ➽ Perversion Les caractéristiques principales des personnalités perverse : Instabilité Inadaptabilité Impulsivité Ne s'estime jamais responsable de rien, rendant ainsi les autres responsables de tout Se positionne en victime ; Non respect des normes sociales Besoin de satisfaction immédiate Absence d'empathie Absence de remord Exigence mégalomaniaque Absence de délire ou de tout autre signe de pensée irrationnelle Absence de nervosité Fausseté, hypocrisie Pauvreté du jugement et incapacité d’apprendre de ses expériences Égocentrisme, incapacité d’aimer Incapacité d’introspection Incapacité de répondre adéquatement aux manifestations générales qui marques les relations interpersonnelles Une très faible tolérance à la frustration Dans la population générale si on considère les critères du DSM-IV (manuel diagnostique des troubles mentaux), on retrouve une proportion entre 0,2 et 3,7%(consensus entre 2 et 3 %). Il y aurait 3 fois plus d'homme que de femme ayant ce type de personnalité.
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:19~ | |
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- L'état de stress post-traumatique- (PTSD )
L'ESPT (PSTD) = état de stress post-traumatique survient en réaction à un événement extérieur. L'ESPT se définit comme un "trouble présenté par une personne ayant vécu un ou plusieurs événements traumatiques ayant menacé leur intégrité physique et psychique ou celle d'autres personnes présentes, ayant provoqué une peur intense, un sentiment d'impuissance ou d'horreur, et ayant développé des troubles psychiques lié à ce(s) traumatisme(s). (définition du DSM IV, ouvrage de classifications des troubles mentaux). Pour faire simple, une personne pourra souffrir de stress post-traumatique si elle a été confrontée à un événement violent, que ce soit comme victimes ou observateurs.
Au niveau de la prévalence des psychotraumatismes sur la vie entière celle-ci est de 5 à 6 % pour les hommes et de 10,5 à 13,8 % pour les femmes. Un individu à 24% de chance de développer un état de stress post-traumatique après avoir été confronté à un événement traumatisant.
Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent dans les trois mois, on parle de trouble stress post-traumatique quand les symptômes persistent plus de six mois.
On retrouve trois syndromes dans l'état de stress post-traumatique : Syndrome de répétition Syndrome d'évitement Syndrome d'hypervigilance
➽ Deux types de psychotraumatismes On distingue deux types de psychotraumatismes. ≡ Les psychotraumatismes de type I : la personne a été confrontée à un événement unique (accident, attentat,...) ≡Les psychotraumatismes de type II : l’événement auquel est confrontée la personne est répété dans le temps, ou durable (victime ou témoin de maltraitance physique psychique et/ou sexuelle, victime ou témoin de violences conjugales,...). Les psychotraumatismes de type II ont des effets plus durables sur les individus ➽ Qu'est ce qu'un événement traumatique? L''état de stress post traumatique survient à la suite d'un événement violent dont on a été victime ou témoin. Cela est souvent une confrontation avec la mort. ≡ Les traumatismes non intentionnel (non induit par les personnes) Catastrophe naturelles ou industrielles Accidents, incendies,... Deuils violents, survenue d'une maladie grave ≡ Les traumatismes intentionnels : Les traumatismes intentionnels sont causés par des actes de violence envers autrui Violences collectives : d'états, guerres, génocides Violences extérieures: délinquance, agressions, viols, prises d'otages, attentats, homicides Violences institutionnelles, au travail Violences intrafamiliales : maltraitance, violencesconjugales, inceste,... ➽ Syndrome de répétition Le syndrome de répétition peut être également appelé la reviviscence : on peut faire tout ce qu'on veut pour ne pas se rappeler l’événement il y a ce phénomène de reviviscence qui est le fait de revivre l’événement dans des flash-back principalement. On retrouve ainsi des souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants, des rêves répétitifs avec un sentiment de détresse. Cela peut être une image, un son, une odeur, un mot, qui ramène l'individu à l’événement traumatique. ➽ Syndrome d'évitement L’évitement est le fait de vouloir évité toutes les situations qui ressemblent à la situation ou l’événement traumatique a eu lieu. L'individu va essayer par tout les moyens d'éviter les pensées, souvenirs ou sentiments pouvant le ramener à la situation traumatique et ainsi provoquer un sentiment de détresse. Cela peut se traduire par un détachement affectif. ➽ Syndrome d'hypervigilance L’hypervigilance, est le fait d'être toujours sur le qui-vive, à l’afflux de ce qui peut se passer. Cela peut se traduire par un comportement irritable, des comportements irréfléchis ou autodestructeur, des réactions de sursauts, des problèmes de concentration, une perturbation du sommeil.
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:22~ | |
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- Les addictions- (addiction)
L'addiction se définit par le besoin irrépressible et répété de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts de l'individu pour s'y soustraire. Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) et l’alcool. Le cannabis vient après suivi loin, derrière par les opiacés (héroïne, morphine,...). Les addictions ne sont toutefois pas toujours liées à la prise de substance. En effet, il existe des addictions liées à des activités (les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe, les achats compulsifs, sport, anorexie mentale,...)
La période des 15 aux 25 ans d'un individu est la plus propice à l'émergence d'une addiction. Les hommes seraient plus concernés par les addictions. Le tabac serait la substance la plus addictive. Pour les substances comme l'alcool, le tabac ou le cannabis plus la consommation est précoce plus le risque de développer une addiction est élevé.
➽ Les critères diagnostic Une addiction se manifeste par l'apparition d'au moins deux des caractéristiques suivantes suivantes, au cours des 12 derniers mois : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving) Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou a l'activité addictive Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou a l'activité addictive Augmentation de la tolérance au produit addictif Présence d’un syndrome de sevrage, c’est-à-dire de l’ensemble des symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou de l'activité Incapacité de remplir des obligations importantes Usage même lorsqu'il y a un risque physique Problèmes personnels ou sociaux Désir ou efforts persistants pour diminuer la prise de substance ou l’activité Activités réduites au profit de la consommation ou de la pratique de l'activité Poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques Une addiction implique trois mécanismes : La recherche de plaisir (augmentation de la motivation à consommer la substance addictive) La recherche du soulagement Une perte de contrôle dans sa consommation ➽ Quelques définitions ≡ Le craving : Le craving représente est une impulsion, un besoin irrépressible de reproduire le comportement d'addiction après une période d'abstinence. Il est devenu un symptôme central en addictologie. ≡ La tolérance : Elle est définie par un besoin de quantité de plus en plus fort pour obtenir l'effet désiré. On peut également la définir par la diminution de l'effet par usage d'une même quantité. En gros c'est quand l'individu a besoin d'augmenter la quantité de substance qu'il ingère pour retrouver l'effet qu'il avait au début. ≡ Le sevrage : Le sevrage est défini comme l'arrêt complet ou partiel d'un produit psychoactif consommé de façon répétée et excessive, ou l'arrêt d'un comportement addictif. Le sevrage peut s'accompagner de signes de gravité variable , cela peut être des signes physiques ou psychiques. La survenue de ses signes prouve l'existence d'une dépendance à la substance ou à l'activité.
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:24~ | |
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- L'autisme- (TSA)
Les troubles du spectre de l'autisme (TSA) résultent d'anomalies du neuro-développement. Ils apparaissent au cours de la petite enfance et persistent à l’âge adulte. Les TSA se caractérisent par des difficultés dans les relations sociales ainsi que des difficultés dans la communication verbal et non-verbal. Ainsi que des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Environ la moitié des parents d'enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme remarquent la présence de comportements inhabituels chez leur enfant avant l'âge de 18 mois, et environ les 4/5 avant l'âge de 24 mois. L'origine de l'autisme est multifactorielle, elle est très largement génétique. La prévalence serait d'environ 60 à 70 cas sur 10 000, soit environ 1 personne sur 150 pour l'ensemble du spectre autistique. Les garçons seraient plus touchés que les filles par l'autisme, on donne le nombre de quatre garçons pour une fille toutefois, ce chiffre doit être relativisé.
➽ Les signes des TSA Incapacité à établir des relations sociales Routinier, ne supporte par le changement Mutisme ou absence de langage communicatif Fascination pour les objets Réponses atypiques Humeur labile (forte et changeante) Réponse excessive ou déficitaire (au bruit, la lumière, la douleur,...) Comportement répétitif Perception auditive et visuelle différente Difficulté par rapport au concept abstrait, aux métaphores, au second degré,... Répétition automatique des paroles (ou chutes de phrases) de l'interlocuteur Difficulté dans l'intériorisation de la « théorie de l’esprit », c’est-à-dire de la capacité à inférer ou déduire les états mentaux d’autrui. ➽ Le syndrome d'Asperger Le syndrome d'Asperger concernerait 1% des autistes. C'est un trouble envahissant du développement qui fait partie de l’extrémité « haute » du continuum autistique. ≡ Les caractéristiques : Compétence paradoxale dans certains domaines Pas d'atteinte spécifique des systèmes de perception Caractère restreint et répétitif des comportements et des intérêts Pas de retard général du langage ni sur le plan cognitif Pas de signes avant 3-4 ans Déficience dans les interactions sociales Parfois, ce sont des élèves intellectuellement précoces Maladresse motrice et sensibilité sensorielle Peuvent être entraîné à la théorie de l'esprit, c’est-à-dire de la capacité à inférer ou déduire les états mentaux d’autrui.
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| | | | Sujet: Re: 04. Psychologie 1.01 ~ Sam 25 Avr - 9:28~ | |
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- Trouble du déficit de l'attention- (TDAH)
Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble du neuro-développement. Les TDAH associent trois symptômes différents :
Déficit de l'attention et de la concentration Impulsivité Hyperactivité et hyperkinésie
Le trouble est reconnu lorsque ces symptômes se manifestent de manière persistante, sur une durée de six mois ou plus, et de manière suffisamment importante pour être problématique pour l'individu qui en souffre dans son insertion sociale ou scolaire. Les enfants présentant des déficits de l’attention, avec ou sans hyperactivité, ont des difficultés à se concentrer et à soutenir leur attention lors d’une tâche ou d’une activité particulière, ceci en dépit de leur bonne volonté. Ce trouble conduit à de nombreuses erreurs d’inattention, à un travail inabouti, au non-respect des consignes et à une mauvaise organisation. Plus de 50% des enfants qui présentent des déficits de l’attention avec ou sans hyperactivité présentent d’autres troubles des apprentissages associés. Ils s’accompagnent fréquemment de difficultés psychologiques et comportementales. Ce trouble débute dans la petite enfance avant l’âge de 12 ans en général. Il est généralement difficile d'émettre le diagnostic de TDAH avant que l'enfant soit en âge de rentrer à l'école. Les signes pouvant alerter que l'enfant soufrerait d'un TDAH sont différents en fonction de l'âge de celui-ci.
A 6 / 8 ans on distingue une incapacité à rester en place, à se tenir tranquille, difficultés à attendre son tour, beaucoup de bavardage A 10 /12 ans on remarque une persistance des difficultés attentionnelles dans différents contextes et impulsivité invalidante sur le plan social.
À l'âge adulte, les symptômes persisteraient dans 50% des cas. 3 à 5% des enfants dans les pays occidentaux seraient atteints de TDAH.
Le méthylphénidate, ou MPH, principalement commercialisé sous le nom de Ritaline est couramment utilisé dans le traitement symptomatique des TDAH depuis les années 1990
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