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02. Le contexte


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Sujet: 02. Le contexte ~ Mar 31 Mar - 10:29~


- Contexte -  
(Une histoire de famille)





On dit un de perdu 10 de retrouvés.
On dit que les parents sont les premiers supporters de leurs enfants.
On dit que les mères ont toujours raison.

Sauf que j'ai appris durant mes 30 années d'existence (30+7, mais que veulent vraiment dire les nombres), j'ai appris qu'un de perdu et bien c'était un de perdu. J'ai également pu constater que mes parents n'étaient pas mes premiers supporters, ils l'ont été pour ma sœur aînée, également pour mon petit frère, mais pas pour moi. Du coup j'ai pensé pouvoir considérer que puisque ces deux affirmations étaient fausses, ma mère n'avait pas toujours raison.
Alors quand j'ai présenté Phil à ma famille et qu'ils m'ont tous dit que ça ne durerait pas, qu'il allait me faire souffrir, je ne les ai pas écouté. Ma grand-mère m'a dit qu'il était trop beau pour être honnête, mes parents m'ont dit qu'il n'était probablement là que pour mon argent. Mais je ne les ai pas écouté. J'étais amoureuse. Phil était beau, Phil était intelligent, Phil était drôle,...Phil m'a bien entubé. Phil m'a largué avec un bouquet de fleurs, des fleurs jaunes. Il m'a volé une bonne partie de mes économies. Phil était marié. J'aurais du voir qu'ils étaient un peu trop proche de "sa cousine", maintenant que j'y pense. Phil ne s'appelait probablement même pas Phil.
    
Bref, après les faits, je me suis retrouvée sur mon canapé avec mon chien, un gros Saint Bernard et j'ai appelé ma mère pour lui dire que je ne viendrai pas pour le fameux repas du dimanche midi, je lui ai tout raconté. Et elle m'a dit les fameux mots que tout le monde rêve d'entendre après s'être déjà fait jeter comme une vielle chaussette, les mots qui vous montrent le soutien indéfectible d'une mère, elle m'a dit "Je te l"avais bien dit". Elle m'a ensuite expliqué que mon problème était que j'étais une bonne poire et que ça se voyait, elle m'a dit de m'endurcir. Au bout de 5 minutes j'ai raccroché, je lui ai même dit que je passais dans un tunnel. Le problème était que j'appelais de la maison, donc on repassera pour la crédibilité. Que voulez vous, je n'ai jamais été la brillante de la famille. Non ça c'est ma grande sœur : intelligente, belle, réussi tout ce qu'elle entreprend, mariée, deux enfants, la grande maison avec la palissade blanche (ne rien rayez, il n'y a absolument aucune mention inutile). Et moi, quand mon père devait me décrire après avoir décrit ma sœur avec de l'admiration dans la voix, il disait au bout d'à peu prêt 5 minutes de recherche que j'étais gentille, mais gentille c'est bien aussi (merci papa). Mais il avait raison, de toute évidence, j'étais vraiment trop gentille trop con, surtout trop con.
Bref, après j'ai eu un appel de ma sœur qui voulait la confirmation de ma rupture, de mon humiliation, pour s'assurer qu'elle avait bel et bien gagné son pari contre mon frère. Elle m'a également passé ma nièce, qui m'a conseillé d'appeler le numéro de la mère de sa meilleure amie, qu'elle m'a décrit comme spécialiste dans le relooking des cas désespérés. Et après on ose dire que la vérité sort de la bouche des enfants. Voilà ce qui explique mon état actuel.
Je suis affalée sur mon canapé, dans un pyjama 3 fois trop grand, tâché par un mélange de bave de chien, de nutella et de glace. Mes cheveux sont gras et je partage mon pot de nutella avec mon chien, les yeux bouffis, à me demander si on ne peut vraiment pas mourir en sautant du premier étage. Puis la sonnette sonne, je braille rapidement un "j'arrive" tout en me demandant : est-ce que j'essais de m'arranger un peu ou est-ce que j'ouvre tel qu'elle. Je fais un rapide calcul avantage/coût et je décide que le coût est trop grand. J'ouvre finalement la porte sur surprise, ma famille. Ma grand-mère me dit que si elle n'était pas plus coriace elle aurait pu faire une crise cardiaque rien qu'en me voyant. Ma mère me prend dans ses bras et me dit qu'il n’y a absolument aucune excuse pour que je loupe le traditionnel repas du dimanche midi. Parce qu'après tout la famille c'est sacrée. Même si parfois on n'a envie de les étrangler, même si parfois on les exaspère, même si parfois on voudrait en changer, la famille ça reste la famille, et family comes first.          



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